La 2e nuit de spectacle de la 3e édition du festival de la musique et des arts du monde WOMAAF, s’est tenue le vendredi 9 novembre 2018 au CENASA à Ouagadougou et a été un voyage à travers les cultures d’Afrique.

Les spectateurs de cette soirée ont voyagé du Burkina au Maroc pour atterrir enfin au Guadeloupe sans passeport ni billet d’avion grâce aux mélodies des artistes talentueux de ces contrées. La nuit du spectacle a débuté par la prestation de la nouvelle mariée du domaine musical burkinabè, Kalam, le Kundé au féminin. Cette jeune dame chevronnée a su émerveiller plus d’un dans le public qui ont esquivé des pas de dance. Après le décollage musical du côté du Burkina, les mélomanes se sont retrouvés au Maroc par la magie de la troupe de Maleem Abdel Majid Dominati. Ce groupe a tenu en haleine le public pendant plus d’une trentaine de minutes. Le charme de leur prestation grâce aux instruments traditionnels marocains a fait vibrer le CENASA. Le style et la mode ont été également au rendez-vous de ce spectacle du festival WOMAAF avec la présentation de l’œuvre de Céleste confection de Bobo Dioulasso. Ayant à son actif 20 ans de carrière, madame Taoko K-D a su adapté le faso danfani, pagne tissé dans le milieu traditionnel burkinabè en tenues de ville, de soirée. Cette dame habille aussi bien les hommes que les femmes, elle l’a prouvé par sa collection lors de cette cérémonie de diversité culturelle. C’est Abdoulaye Diabaté, artiste musicien burkinabè, infirmier de formation qui ramène le public au pays des hommes intègres avec le son de sa voix mélodieuse et du maniement impeccable de la kora avec sa troupe Younkouna signifiant ancêtres. Cette troupe qui a démontré son expertise dans la manipulation des instruments traditionnels. Du Burkina, les spectateurs décollent cette fois-ci pour une nouvelle destination qui n’est autre quela Guadeloupe avec la ravissante Glawdys N’dee. Cette artiste guadeloupéenne d’origine burkinabè a connu sa terre natale grâce au WOMAAF. Elle a à l’instar de ses prédécesseurs emballé les mélomanes dans une ambiance conviviale. En rappelle les deux premières éditions du WOMAAF ont eu lieu à Tanger au Maroc.
Dorothée HIEN (Stagiaire)